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Mis à jour le
18 juillet 2025

La plupart des chefs de projet vous le diront : un Gantt bien ficelé, des équipes motivées, un budget cohérent… et pourtant, certains projets dérapent. Retards, dépassements de coûts, objectifs non atteints. Ce n’est pas (seulement) une question d’organisation. C’est souvent une question d’angles morts.
Alors, pourquoi des projets échouent alors qu’ils semblaient "parfaits sur le papier" ? Voici une analyse terrain des causes invisibles et des leviers d'action.
1. Le plan projet n’est pas la réalité terrain
Le planning est souvent trop linéaire, figé, idéaliste. Il ne tient pas compte des imprévus, des dépendances floues ou des lenteurs humaines.
Levier : mettre en place un pilotage agile, itératif et évolutif. Plutôt que de prévoir chaque détail à J+100, travailler par phases avec des points de synchronisation réguliers.
Outil utile : des tableaux de bord temps réel pour suivre l'avancement par tâche et détecter les blocages dès qu’ils apparaissent.
2. Les équipes ne comprennent pas pourquoi elles font les choses
Un projet qui avance sans vision partagée, c’est comme une équipe qui rame sans cap. Résultat : démotivation, désengagement, lenteurs, erreurs.
Levier : toujours raccrocher chaque action à un objectif métier ou un impact concret. Et communiquerrégulièrement avec les équipes, pas seulement en début et fin de projet.
3. Le suivi opérationnel est trop flou
Qui fait quoi ? Quand ? Est-ce fait ? Est-ce validé ? Trop de projets échouent faute d’outils simples et visuels pour suivre l’avancement et les responsabilités.
Les mails se perdent, les fichiers Excel se multiplient, les tâches ne sont pas tracées…
Levier : adopter une solution unique, partagée, qui centralise les procédures, les tâches, les validations, et les preuves d’avancement.
C’est là que des outils comme Vesuv prennent tout leur sens : checklist assignées, suivi en temps réel, notifications automatiques, documents horodatés, etc.
4. La gestion du changement est sous-estimée
Changer une procédure métier, un outil, une habitude… Ce n’est pas "juste une étape" du projet. C’est souvent le cœur du problème.
Levier : intégrer la conduite du changement dès la conception du projet. Impliquer les utilisateurs terrain, former, accompagner, adapter les outils à leurs réalités.
5. Les risques sont identifiés… mais pas vraiment suivis
Faire une matrice des risques en début de projet, c’est bien. La revisiter régulièrement, l’actualiser et la connecter au suivi opérationnel, c’est mieux.
Levier : digitaliser le suivi des risques, remonter automatiquement les incidents, créer des alertes en cas de déviation.
En résumé : une gestion de projet réussie, ce n’est pas juste une bonne planification
C’est :
une vision partagée,
un pilotage dynamique,
des outils adaptés,
un suivi terrain,
une conduite du changement intégrée.
Les projets ne dérapent pas parce que les équipes ne savent pas quoi faire. Ils dérapent parce qu’on perd le lien entre la stratégie et l’opérationnel.
Envie d’un outil pour structurer vos projets, suivre vos tâches et impliquer vos équipes sans complexité ?
Chez Vesuv, on vous aide à mettre en place des procédures dynamiques, à les transformer en actions concrètes et à assurer un pilotage clair, centralisé et évolutif.